3.2.06

RZ36 chroniques du balayage

où l’on commence par les chiens pour finir par les rats - deux nouvel an à la suite – il est question de ménage


A la veille du nouveau nouvel an avec un nom d’animal, cette-fois-ci c’est le mien, le chien, mon nom d’animal, dog, siao kô, siao kô, petit chien pour un an.
Entre le premier nouvel an et le nouvel an de chien, ma mémoire raconte des histoires et je suis surpris. J’ai l’idée ou l’espoir d’une mémoire stricte, un emballage intègre qui recueille les événements à leur passage, parfois les dévore mais ne les change pas. Un cercueil. Régulièrement je découvre dans ma mémoire le cadavre d’un corps étranger.

Ça a commencé avec un rat en tranches, cerveaux sciés, lamelles de rat, l’excentricité parfaite d’un os scié cercles à l’intérieur des cercles rien à l’intérieur pas compter les années.
Mais le cerveau n’est pas un trou, bistouris lames influx nerveux synapses sauts, flots de clichés dans des boîtes à chaussures, elle, assise sur le lit sans draps, elle en veut un, top-secret, après tout juste un, après toutes ces années, cinq ans que je n’ai pas pris la sacoche pour aller au labo, lui donne la sacoche avec le cliché.

Nail Crumble Blue

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